Presented by Jacques Chirac
En 1792, un officier français
Composa la musique que vous entendez.
Il s’appelait Rouget de Liste
Trois années plus tard ce chant
Devient la Marseillaise
Et pour l’étranger que je suis elle représente
Tout ce que j’aime en ce pays
Car je l’aime beaucoup ce pays
J’aime ces villes et ses villages,
Sa campagne et son ciel
Ses gens et sa terre
J’aime la palette infinie des paysages
Qui rivalisent de séduction,
De douceur, de pittoresque,
Depuis la verte Normandie
Jusqu’à la blanche Savoie
De la mystérieuse Bretagne
A la riante Provence
J’ai le cocorico de Chanteclerc
Ce magnifique animal le coq
Si sûr de son pouvoir
Ce merveilleux réveil matin
Qui empêche le monde
De dormir trop longtemps
J’aime la générosité de ce peuple
Si changeant mais perpétuellement
Assoiffé de justice
J’aime la jeunesse de ce pays
La jeunesse de ses idées
Qu’elles s’expriment dans les universités
Au parlement, dans les rues
Ou dans les bistrots
J’aime les contradictions, les indignations,
Les déclarations, les protestations
Et l’adoration pour cette liberté
Dont les français n’en finissent pas de parler
Alors même qu’ils l’ont gagnée
Défendue et conservée
A coups de guerre et de révolution
Je suis heureux de vivre en France
Beaucoup d’étrangers ont trouvé
Refuge dans cette terre d’asile
Mais moi je l’ai choisie
Entre tous les pays qui m’offraient
Leur ciel j’ai préféré celui de France
J’ai choisi Paris
La plus belle ville du monde
Malgré le ciel parfois gris
Les travaux interminables
Les conducteurs qui se marchent sur les roues
Malgré parait-il la morosité
La grogne et la rogne
La beauté de Paris efface tout cela
Aucun trou si grand soit-il
Aucune tour si haute soit-elle
Ne parviendront jamais à altérer sa majesté
Son équilibre, la gaité de ses avenues
Le charme de ses places et le mystère de l’esprit
Qui souffle dans cette ville incomparable
Oui j’aime les cocoricos de ce peuple
Fier de l’originalité de son art de vivre
Ce peuple passionné, débrouillard, chauvin,
Bon vivant, râleur, remuant, insolent,
Jusqu’à la révolte, qui fait sourire parfois,
Qui agace souvent, mais qui exerce toujours
Que les étrangers une réelle fascination
Ce peuple de 55 millions de personnalités
Que ce chant représente si bien
Ecoutez, écoutez la Marseillaise, votre Marseillaise
En 1792, un officier français
Composa la musique que vous entendez.
Il s’appelait Rouget de Liste
Trois années plus tard ce chant
Devient la Marseillaise
Et pour l’étranger que je suis elle représente
Tout ce que j’aime en ce pays
Car je l’aime beaucoup ce pays
J’aime ces villes et ses villages,
Sa campagne et son ciel
Ses gens et sa terre
J’aime la palette infinie des paysages
Qui rivalisent de séduction,
De douceur, de pittoresque,
Depuis la verte Normandie
Jusqu’à la blanche Savoie
De la mystérieuse Bretagne
A la riante Provence
J’ai le cocorico de Chanteclerc
Ce magnifique animal le coq
Si sûr de son pouvoir
Ce merveilleux réveil matin
Qui empêche le monde
De dormir trop longtemps
J’aime la générosité de ce peuple
Si changeant mais perpétuellement
Assoiffé de justice
J’aime la jeunesse de ce pays
La jeunesse de ses idées
Qu’elles s’expriment dans les universités
Au parlement, dans les rues
Ou dans les bistrots
J’aime les contradictions, les indignations,
Les déclarations, les protestations
Et l’adoration pour cette liberté
Dont les français n’en finissent pas de parler
Alors même qu’ils l’ont gagnée
Défendue et conservée
A coups de guerre et de révolution
Je suis heureux de vivre en France
Beaucoup d’étrangers ont trouvé
Refuge dans cette terre d’asile
Mais moi je l’ai choisie
Entre tous les pays qui m’offraient
Leur ciel j’ai préféré celui de France
J’ai choisi Paris
La plus belle ville du monde
Malgré le ciel parfois gris
Les travaux interminables
Les conducteurs qui se marchent sur les roues
Malgré parait-il la morosité
La grogne et la rogne
La beauté de Paris efface tout cela
Aucun trou si grand soit-il
Aucune tour si haute soit-elle
Ne parviendront jamais à altérer sa majesté
Son équilibre, la gaité de ses avenues
Le charme de ses places et le mystère de l’esprit
Qui souffle dans cette ville incomparable
Oui j’aime les cocoricos de ce peuple
Fier de l’originalité de son art de vivre
Ce peuple passionné, débrouillard, chauvin,
Bon vivant, râleur, remuant, insolent,
Jusqu’à la révolte, qui fait sourire parfois,
Qui agace souvent, mais qui exerce toujours
Que les étrangers une réelle fascination
Ce peuple de 55 millions de personnalités
Que ce chant représente si bien
Ecoutez, écoutez la Marseillaise, votre Marseillaise
- Category
- POP
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